En cette rentrée, la crise sanitaire continue. S’y rajoute la crise sociale qui plonge des milliers de salarié·e·s dans la perspective du chômage dû aux licenciements massifs qui s’opèrent dans de nombreuses entreprises. La période de crise sanitaire COVID 19 que nous avons traversée de manière très aigüe, au deuxième trimestre de cette année, n’est malheureusement pas finie. A ce jour, des mesures sanitaires ainsi que des restrictions de libertés viennent à nouveau se mettre en place dans le pays.
Les questions « de l’Emploi » et « des restrictions des libertés » dans leur ensemble deviennent donc l’objet central des préoccupations pour l’ensemble du monde du travail. La question des emplois précaires, des contractuels ainsi que la nécessité de recrutements de personnel dans notre champ sont des revendications incontournables que nous avons fortement portées dans nos secteurs d’activités auprès du gouvernement et du ministre des Solidarités et de la Santé. La CGT a été force de proposition en présentant ses revendications comme une solution à des problèmes que nous rencontrons dans les établissements pour voir réellement s’améliorer les conditions de travail des salarié·e·s et faire évoluer la prise en charge de la population. Le « Ségur de la Santé » n’a pas répondu à l’ensemble des revendications portées par la CGT avec les salarié·e·ss qui se sont mobilisé·e·s et notamment en termes de recrutement de personnel.
Les actions impulsées par la CGT, avec la participation d’autres organisations en amont et pendant le déroulement du Ségur de la Santé, ont permis d’obliger le gouvernement à relever le socle minimaliste de ses propositions de départ dans les négociations. Cela a permis d’obtenir une augmentation salariale pour une partie des professionnels de 183 euros, ce qui était loin d’être gagné et qui résulte bien du fruit de la mobilisation des professionnel·le·s et de notre détermination CGT à les faire vivre.
Cependant, cette augmentation n’est pas à la hauteur des 300 euros et le protocole contient des contreparties en matière d’organisation et temps de travail ainsi que l’exclusion de tous les personnels des secteurs du handicap, de l’insertion et de toute l’action sociale et d’une partie des personnels du médicosocial, qui ne sont pas acceptables. La CGT n’a pas signé le protocole, et nous avons pris le temps de consulter nos bases et salarié·e·s. Nous n’avons pas cédé au chantage du Ministre des Solidarités et de la Santé qui brandissait la menace, en cas de non signature majoritaire rapide des organisations syndicales représentatives dans la Fonction Publique Hospitalière, de revenir sur ses propositions minimalistes initiales dans le cadre du protocole. Les signataires portent maintenant une lourde responsabilité d’avoir brisé le front uni, que la CGT avait construit avec toutes les organisations depuis plus d’un an pour combattre ensemble et défendre un socle commun revendicatif.
Il est vital de continuer à maintenir la résistance et l’offensive revendicative. A nous de faire entendre la colère des professionnels, qui n’est pas retombée avec la signature. Les 33 mesures issues du Ségur de la Santé ne sont pas satisfaisantes, voire inadaptées, aux légitimes revendications que portent toujours les personnels et aux propositions CGT.
Plus que Jamais il est urgent de ce mobiliser:
Toutes et Tous ensemble dans la rue le Jeudi 15 Octobre 2020.
Rassemblement et Manifestation à partir de 14h00 devant le chu de Nantes.
Tract unitaire à télécharger ci dessous.
Fichier attaché | Taille |
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tract_fdsas_15_octobre_2020.pdf | 993.34 Ko |
tract_fdsas_ehpad_15_octobre_2020.pdf | 409.36 Ko |
tract 2020.10.15v4.pdf | 500.75 Ko |