Le port de masque est un moyen de prévention et réclamé par notre organisation syndicale depuis le début de cette épidémie.
L'établissement a une responsabilité face à la protection individuelle de ces agents et engage sa responsabilité pénale en cas de contamination à défaut d'avoir protégé ses professionnels.
La question de la nécessité du port du masque est largement discuté au niveau national et international y compris au niveau du corps médical et scientifique et réclamé par de nombreuses personnes. Tout comme de nombreux médecins et scientifiques sont revenus sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'une simple grippe ou bien d'une grippe un peu plus carabiné, alors que nous avions derrière nous l'expérience de la chine et de l'Italie pour le démontrer.
Nous prenons note, que l'utilisation systématique du port de masque pour l'ensemble du personnel mettrait en péril les stocks et que ce n'est pas qu'une question de bonnes pratiques, ce qui est inacceptable et intolérables pour les professionnels.
Les situations à risques dont vous faites état ne sont repérables à 100%, et le fait d'être en contact avec de nombreuses personnes dans une même journée sur son lieu de travail qui plus est un hôpital est déjà à elle seule une situation à risque. Donc cette argumentation n'est pas tenable même venant du corps médical ou bien encore de l'UGRI. Ces mêmes professionnels vont ensuite rentrer chez eux et être en contact avec leurs familles.
Cette note a été déposé dans le registre des consignations du CHSCT
Nous Continuons d'exiger une protection individuelle pour tous les agents.
Face à cette situation inacceptable qu'est le manque d'anticipation de stocks de masques, l'Etat est responsable et devra répondre de ces actes.