Demain, Hôtel Dieu et l'Hôpital Laënnec seront détruits et remplacés par un seul site, 4 fois plus petit, construit en zone inondable au milieu des bouchons, avec moins de lits et moins de postes, tout ça pour plus d'un milliard d'euros: voilà en résumé le projet de transfert du CHU sur l'île de Nantes porté par le ministère de la Santé et Nantes métropole.
Malgré les inlassables mobilisations des soignant.e.s et la crise sanitaire qui a démontré qu'un hôpital public de qualité est indispensable, les promoteurs de ce projet persistent à vouloir imposer leur vision comptable d'un hôpital allégé, presque dématérialisé, où les patients.e.s sont prié.e.s de rester le moins longtemps possible.
On pourrait s'attendre à ce qu'un projet de cette envergure, qui concerne des centaines de milliers d'habitant.e.s de la Métropole nantaise et ses environs, fasse l'objet d'un débat public conséquent, où différentes options sont sérieusement envisagées. Malheureusement, ce n'est pas le cas: le sujet a été à peine abordé lors des élections municipales, la Commission Nationale du Débat Public n'a pas été saisie et les collectivités locales n'en parlent pas.
A l'heure actuelle, les travaux n'ont pas encore commencé, aucune pierre n'a encore été posée. C'est donc le moment de faire entendre nos doutes et nos critiques et d'imposer un réel débat sur la pertinence de ce projet. Pour cela, plusieurs associations et organisations syndicales et politiques se sont regroupées au sein d'un collectif Stop transfert du CHU pour exiger l'arrêt du projet à ce stade et l'ouverture d'un débat sur le futur du CHU à Nantes.
Participez au rassemblement le 12 Décembre à 14h00 devant l'Hôtel-Dieu.
Signez la pétition ici.
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